UNE JOURNEE A LA FERME AVEC Q.

LA TRAITE DES VACHES

Je commence ma journée à la ferme à 6h00.

Je vais d’abord traire les 26 vaches.

Je commence par nettoyer les trayons à l’aide d’une patte mouillée, je mets le faisceau trayeur sur les trayons, cette machine trait mécaniquement la vache pendant 20 minutes.

Une vache peut donner de 11 à 30 litres par traite. Le lait passe par des tuyaux reliés à la cuve réfrigérante. Dans la cuve, le lait est mélangé pour éviter la formation de crème en surface. Un camion-citerne passe alors chercher le lait qui est aspiré par un tuyau. Le camion s’occupe d’amener ensuite le lait à la laiterie.

Dans la laiterie, le lait est mis en bouteille ou utilisé pour la fabrication de yaourts, de fromage, de crème ou de beurre. Les produits laitiers sont ensuite acheminés dans les magasins.

Après avoir trait les vaches, nous nettoyons le sol de l’écurie à l’aide d’une fourche. Nous sortons le fumier, à l’aide du tracteur, pour ensuite le déposer sur le tas de fumier à l’extérieur. Ce fumier servira ensuite comme engrais pour les champs.

Nous mettons ensuite de la paille propre dans l’écurie, les vaches en sont contentes.

Je donne ensuite du maïs, du foin et des granulés à manger aux vaches. Les vaches se reposent alors et nous allons déjeuner.

A 09h00, nous sortons les vaches dans le parc où elles passeront la journée, à ruminer.

Les vaches portent des « boutons » qui sont des petites étiquettes portant des numéros afin de les retrouver quand elles sont dans les prés à la montagne et qu’elles s’échappent.

Un veau est né durant la journée. Sa mère l’a mis au monde en une demi-heure. Après sa naissance, le jeune veau boit du petit lait au biberon, nous évitons ainsi que sa mère s’attache à lui et qu’elle ne nous laisse plus l’approcher.

Le veau est nourrit au biberon pendant 10 jours, ensuite nous lui donnons du lait au bidon pendant 3 mois, puis il sera nourrit de granulés et d’herbe.

Parfois nous ne nourrissons les veaux qu’avec du lait (10 l par jour), nous les appelons les « veaux blancs », ils sont élevés pour l’abattoir.

Nous ne gardons que les petits veaux femelles pour la production laitière.

LE SOIN DES COCHONS

A 7h00, je vais soigner nos cochons avec ma grand-maman Janine. Nous n’avons que des mâles.

Je commence par leur préparer à manger avec des restes nourritures (légumes, fruits, céréales, patates, etc.). Je mélange les restes avec de l’eau et je verse cela  dans l’auge. Je sors le fumier  et je remets de la paille fraiche.

Lorsqu’ils ont 1 an et demi on tue les cochons avec un pistolet. On les met dans l’eau chaude pour enlever les poils. Ensuite on leur coupe la tête et on découpe la viande. On peut préparer différentes choses : le boudin, les saucisses, le saucisson, le pâté, le jambon, le rôti, les côtelettes. Avec la peau du cochon on peut faire du cuir et on fabrique des chaussures, des sacs et même des brosses.

LE NOURRISSAGE DES CHÈVRES

A 09h00, nous donnons du foin du maïs, des granulés et de l’eau aux chèvres. Les chèvres sont toute la journée et la nuit dans un parc durant la belle saison. Nos chèvres s’appellent Capucine et Petit Tonnerre, elles ont cinq ans.

LA CHASSE AUX OEUFS

A 9h30, je m’occupe des poules, je les sors du poulailler et je le nettoie : je change les copeaux, je change l’eau et j’ajoute du blé dans les bacs. Les poules sont en liberté jusqu’à 17h00 et passent la journée à se promener, à picorer le blé et à pondre des œufs dans leurs endroits préférés.

Les poules pondent dans le poulailler mais aussi dans la grange et dans l’écurie. Je pars donc ensuite à la chasse aux œufs pour les ramasser et les mettre dans le frigo.

Avec les œufs, je fais des gâteaux, des omelettes, des crêpes. J’en vends aussi une partie : 6 œufs pour CHF 3.-.

NOS AMIS LES CHASSEURS DE SOURIS

Bouba, le chat de ma sœur aime chasser les souris, jouer avec nous et manger les cordons de téléphone mobile.

LA NOURRITURE DES LAPINS

A 11h00, je soigne les lapins, je leur donne des granulés, du pain, de l’eau et du foin. Je nettoie également les clapiers en mettant de la paille fraiche. Les lapins restent la plupart du temps dans leur cage, mais de temps en temps je les sors dans l’herbe, et je délimite l’endroit avec des caisses pour qu’ils ne se sauvent pas.

Les lapins sont vendus à l’âge de trois mois. Nos lapines font 4 fois par an des lapereaux, environ 7 par portée.

Les lapins mâles sont mangés lorsqu’ils ont 2 ans.

 PICARDIE ET LES COMBATS DE REINES

Le samedi 17 avril 2011, avait lieu les combats de Reines à Bussy-Chardonnay.

Nous avons mis Picardie dans une remorque et nous sommes rendus à Bussy. Arrivés à la ferme, nous avons sorti Picardie et l’avons amenée à la pesée. Nous l’avons ensuite attachée à sa place dans le champ avec son licol.

Picardie portait le numéro 43, inscrit à la peinture sur elle. Quand les organisateurs nous ont appelés, au micro, nous nous sommes dirigés vers l’arène. Picardie a refusé de combattre son adversaire qui portait le no 42, elle a sauté au-dessus des barrières, mon frère l’a rattrapée et la rattachée dans le parc. J’ai pris soin d’elle.

Nous supposons qu’elle a refusé le combat car l’année dernière elle s’était fait blesser par deux autres vaches, elle en garde encore les marques sur le cou.

J’ai eu beaucoup de plaisir à regarder les autres vaches combattre surtout lorsque Lolly, la vache de mon voisin, a été élue Première des petites vaches et des génisses.

Lors des combats de Reines, les vaches sont mises face à face, puis décident de combattre. Elles font alors beaucoup de poussière. La vache qui arrive à pousser l’autre a gagné.

                                                                                                             Q. 9 ans

 

HISTOIRE D’EN RIRE

Un jeune homme entre dans une charcuterie. Il demande du jambon.

Le charcutier demande :

– « Combien de tranches en voulez-vous ? »

Le client répond :

– « Coupez, coupez, je vous dirai stop. »

A la cinquante-deuxième tranche, le client dit :

–  « Stop ! C’est celle-là que je veux ! »

*   *   *

-« Ça marche les maths ? »

-« Oh,.. je nage ! »

-« Et en français, tu es bon ? »

-« Oh ! là là ! Là , je nage aussi »

-« Ah ! et en natation ? »

-« Alors là, je coule ! »

*   *   *

Julien et son père :

-« Tu m’avais donné ta parole ! » dit le père.

-« Oui » répond Julien

-« Et tu ne l’as pas tenue ! » s’exclame le papa

-« Et comment aurais-je pu la tenir puisque je te l’avais donnée ? »

*   *   *

David montre ses muscles à son ami Miguel :

-« Mon secret est simple. Je ne mange que de la viande rouge, et je suis fort comme un bœuf. »

-« C’est curieux, dit Miguel, je mange beaucoup de poisson, et pourtant je ne sais toujours pas nager ! »

 D., 12 ans

LES PETITES ANNONCES

1) CARNET ROSE :
esquimau géant voudrait rencontrer abominable femme des neiges pour briser la glace.

2) RETARD :
le soleil de minuit arrivera à une heure du matin. Sa montre s’est arrêtée.

3) RENCONTRE :
soleil de minuit rencontrerait lune matinale.

4) BONNE NOUVELLE :
fou guéri vend araignée au plafond.

5) GEL :
squelette frileux achète vêtements chauds pour l’hiver.

6) DANSE :
hibou cherche boîte de nuit.

7) ENNUI :
mouchoir sans emploi cherche nez enrhumé.

8) LOISIR :
escargot cherche tortue qui accepte de le laisser monter sur sa carapace, pour connaître l’ivresse de la vitesse.

9) AMI :
saule pleureur cherche oignon sympa.

10) SUPERSTITION :
M. Trèfle cherche quatre feuilles pour avoir de la chance.

                                                                                                       A., 11 ans

LE POULPE GEANT

Il était une fois, un petit garçon, sa maman, son papa et sa grande sœur.

Ils habitaient au bord de la mer et vivaient heureux.

La grande  sœur, qui s’appelait “Julie“, portait un tutu rose, un ruban, et des ballerines  pour faire de la danse classique, car c’était sa passion.

Le petit garçon avait 9 ans et il s’appelait “Paul“. Il allait toujours jouer chez ses copains sans la permission de ses parents.  Ses parents en avaient marre quand il faisait des bêtises.

Un jour, en chemin pour rentrer chez lui avec ses copains, Paul et ses amis rencontrèrent le méchant “Poulpe“ ! Ce dernier était gluant et rose et avait 80 yeux répartis sur tout son corps.

Je vous promets qu’il était tellement affreux que si le capitaine Sam, qui avait l’habitude de parcourir toutes les mers du monde et qui avait vu d’affreuses bêtes, avait été là, il l’aurait trouvé moche comme tout.

Paul et ses amis partirent en courant et en hurlant. Le capitaine Sam, qui avait entendu les cris, arriva et se mit à crier : « gare à toi, monstre gluant ! Tu ne me fais pas peur ! ». Le capitaine sortit son épée et la pointa sur le poulpe.

Le poulpe regarda Sam de ses 80 yeux, il cracha de l’encre noire sur le valeureux capitaine, en même temps que Sam plongeait son épée dans un de ses yeux.

Le poulpe blessé et en colère décida de rentrer chez lui, il pleura tout le long du chemin et arrivé dans sa maison se fit consoler et soigner par sa maman. On ne le revit plus jamais.

Paul, qui avait couru à la maison, appela sa maman et lui raconta son aventure. Paul qui avait eut très peur décida désormais de demander la permission de sortir à ses parents  et obéit jusqu’à l’âge de 18 ans.

Depuis ce jour, on entendit l’histoire du “Poulpe  géant !“ à travers tout le pays.

La famille de Paul vécut heureuse jusqu’à la fin des temps.

 

C’était l’histoire du Poulpe géant, texte écrit par N. (9 ans)